Sur les « 1 000 projets » du plan de relance national, une quinzaine, pour l’instant, concerne les Hauts-de-Seine.
220 millions d’euros investis par l’État
85
millions ont été mobilisés pour la mise aux normes des vingt-deux
tunnels franciliens dont huit sont dans les Hauts-de-Seine. Près de 3
millions d’euros seront consacrés à la rénovation du bâtiment des
langues de l’université Paris X et la mise en accessibilité de sa
bibliothèque. En matière de justice, le plan prévoit trois opérations :
la rénovation de l’établissement pénitentiaire de Nanterre (55 000
euros) et la rénovation des palais de justice d’Asnières et de
Courbevoie (respectivement 1,06 et 1,46 million). S’agissant du
patrimoine culturel, deux opérations sont programmées à Meudon : la
réfection d’une contre-allée du domaine national (500 000 euros) et la
rénovation du hangar Y qui fut le premier hangar à dirigeables au monde
(1,5 million). « Tous ces projets seront détaillés sur le site dédié
www.relance.gouv.fr. Il sera possible de suivre leur avancement. C’est
la première fois que le gouvernement rend compte de ses actions au fur
et à mesure », a insisté Patrick Devedjian.
Au total, l’État investira 220 millions d’euros dans les Hauts-de-Seine (contre 150 millions en 2008).
587 millions investis par le conseil général
Le
conseil général, quant à lui, investira 587 millions (contre 480 l’an
dernier). « C’est le record de France, a souligné Patrick Devedjian.
Avec 107 millions supplémentaires, les Hauts-de-Seine sont le
département où l’investissement a le plus augmenté. » Plus de 170
actions ont ainsi été répertoriées dans le cadre du plan de relance
départemental. Elles sont réparties dans cinq domaines d’intervention :
la politique de la ville, l’éducation, les déplacements, le cadre de
vie et les solidarités. Parmi les projets : le prolongement du T2 entre
Issy-Val de Seine et la Porte de Versailles, le prolongement du métro 4
jusqu’à Montrouge, la restructuration de la gare Nanterre Université,
la construction du pôle universitaire de Gennevilliers, le
réaménagement du parc de la Vallée-aux-Loups, du parc Pierre Lagravère
à Colombes ou l’aménagement des berges de Seine à Courbevoie… « Le plan
de relance, que ce soit national ou départemental, n’invente rien, a
expliqué Patrick Devedjian. Il permet d’accélérer des projets prévus à
plus ou moins long terme. C’étaient des projets. Cela va devenir des
chantiers. »
Aux 220 millions de l’État et aux 587 du département, « il faut
également ajouter les sommes investies par les communes ». Lors de la
conférence de presse du 23 mars, cinq communes (Rueil-Malmaison,
Garches, Antony, Châtenay-Malabry et La Garenne-Colombes) ont justement
signé un protocole d’engagement pour bénéficier du fonds de
compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA). Il permet aux
communes un remboursement anticipé de la TVA, plus rapide
qu’habituellement, à condition qu’elles s’engagent à investir une
certaine somme. Sur les trente-six communes du département, trente
devraient en bénéficier. Ce qui représentera cent millions d’euros en
2009.
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