A l'issue du premier tour des élections
municipales et cantonales, Patrick Devedjian, secrétaire général de
l'UMP, a souligné que le vote sanction, tant souhaité par la gauche,
n'a pas eu lieu. Il a également rappelé que le second tour est une
deuxième élection et que tout se joue dimanche prochain.
Le vote sanction n’a pas eu lieu
Le secrétaire général de l’UMP
a déclaré que les résultats du premier tour des élections municipales
étaient « beaucoup moins désastreux que ne l’avaient annoncé les
carrousel des sondages ». Il n’y a pas eu de « vote sanction ».
Patrick Devedjian a rappelé que pour deux tiers des électeurs les enjeux des élections municipales sont avant tout locaux.
Il
a dénoncé l’attitude du Parti socialiste qui a fait campagne sur un
fantasme, celui d’un prétendu plan de rigueur à venir. Le secrétaire
général de l’UMP a de nouveau démenti, affirmant de plus que cela
serait contraire à la politique menée par les différents pays européens.
Patrick Devedjian a rappelé quelques faits importants :
- depuis 9 mois, le gouvernement a mis en œuvre plus de cinquante réformes importantes pour notre pays ;
- le parti socialiste n’est pas crédible dans ses critiques car il a échoué là-même où il critique le gouvernement ;
-
ainsi sur le sujet du pouvoir d’achat, la gauche n’est pas crédible. En
effet, dans les régions qu’elle dirige, la fiscalité locale n’a cessé
d’augmenter depuis 2004.
Pour le secrétaire général, le second tour doit être envisagé comme une « deuxième élection » portant sur des sujets locaux.
Ne pas "mélanger les enjeux"
Le Premier ministre François Fillon
a demandé aux électeurs de "ne pas mélanger les enjeux" lors du second
tour des élections locales : "Ce qui est en jeu, c'est la gestion de
nos villes, de nos villages et de nos départements. Durant cette
semaine je demande à tous ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs de
se mobiliser".
Il a accusé l'opposition de vouloir "exacerber les
clivages politiques". "Cette démarche partisane ne correspond pas aux
réalités et aux nécessités locales. Il ne faut pas mélanger les enjeux"
Pour François Fillon donc, "le second tour est plus que jamais entre les mains des électeurs".
Le Premier ministre a assuré que le gouvernement "tiendra le cap des réformes".
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