Je m'engage à
être, si vous le voulez,
votre maire pour les six
années du prochain mandat municipal.
Député de Chaville, vous m'avez, depuis de nombreuses années, constamment accordé votre confiance. Je suis également, aujourd’hui, votre conseiller général. Cette confiance m’engage et m’oblige. Elle me donne une responsabilité particulière envers vous et envers Chaville, à un moment où, chacun le sent bien, Chaville doit retrouver ses repères, franchir une nouvelle étape, affirmer sa personnalité de ville résidentielle de qualité et de bien-être.
La municipalité sortante, illustration anachronique de l’« union de la gauche » PRG-PS-PC, ne représente pas la sensibilité politique de la ville et ne peut agir en communion avec ses habitants. L’improvisation, la confusion, le manque de concertation, dénoncés au sein même de l’équipe municipale, en sont la conséquence naturelle.
De leur côté, élus et représentants politiques chavillois de la droite et du centre ont tiré les leçons du passé et décidé de construire le futur dans l’union. De celle-ci, j’ai accepté d’être le garant et le pilote en conduisant la liste d’union de la droite et du centre pour les prochaines élections municipales et en portant un véritable projet pour Chaville.
Je m’engage ainsi à être, si vous le voulez, votre maire pour les six années du prochain mandat, avec la ferme volonté de mettre en œuvre la concertation et le dialogue nécessaires au bien commun.
Décidé à consacrer mes forces et mon expérience à la réussite du Chaville de demain, je compte sur votre soutien et suis d’ores et déjà àvotre disposition et à votre écoute.
Jean-Jacques
GUILLET
Député et conseiller général
de Chaville
Extrait du site "Union pour Chaville"
Jean-Jacques Guillet, vous annoncez aujourd’hui votre candidature à la mairie. Qu’est-ce qui vous a décidé ?
Chaville n’est pas une ville de gauche. Tous les scrutins nationaux en témoignent. Et pourtant, la ville est dirigée par la gauche depuis plus de douze ans. Si cette situation perdurait, au moins le temps d’un nouveau mandat de six ans, Chaville prendrait le risque de décrocher par rapport aux communes environnantes. Socialistes et communistes pèseraient de toutes leurs forces pour qu’une politique de gauche, en contradiction totale avec les aspirations de la population, y soit menée. Ce qui est en jeu, c’est bien la qualité de la vie et de la ville, celle de son urbanisme et de ses équipements, comme celle des services à la population.
De nombreux Chavillois
se sont tournés vers moi car, pour réussir dans la
durée, il faut un pilote incontestable qui apporte à la
ville son expérience et un poids politique.
Avec l’appui
de l’UMP, du Nouveau Centre et de l’URC, rassemblant ainsi
l’ensemble de la droite et du centre à Chaville, j’ai
décidé de relever le gant. Mes fonctions me donnent
la légitimité pour le faire, la loi (art. L. 229) ayant
d’ailleurs consacré celle-ci en prévoyant qu’un
parlementaire était éligible dans toutes les communes
de sa circonscription.
Enfin, j’ai la chance
d’avoir autour de moi une équipe dynamique et soudée,
réunissant compétence et jeunesse, et capable de donner
à Chaville un nouveau souffle.
Comment voyez-vous
l’avenir de Chaville ?
Je crois beaucoup aux chances de Chaville. Elle est d’abord et avant tout une ville résidentielle. Elle doit affirmer ce caractère et valoriser son cadre naturel, assez exceptionnel. Faut-il pour autant se résoudre à ce qu’elle soit une ville morte, alors qu’elle est située à un carrefour stratégique ? Sûrement pas. L’animation locale, associative et commerciale, la mise en place de services de qualité, correspondant à l’évolution des besoins des habitants, doivent être privilégiées. Cela se fera parfois en liaison avec les villes voisines. Dans cette perspective, mon équipe et moi-même sommes de loin les mieux placés pour réussir la coopération avec Sèvres, comme au sein de la communauté d’agglomérations Arc de Seine. Son président, André Santini, m’apporte un soutien total comme, bien sûr, pour le département, le président du Conseil général, Patrick Devedjian.
Mes fonctions de député appartenant à la majorité présidentielle et rapporteur du budget de l’Écologie et du Développement durable à l’Assemblée nationale peuvent être également un atout précieux pour Chaville.
Mais parlons aussi de la
méthode. Je ne conçois pas l’action publique sans
une vraie concertation. Comme je l’avais fait avec Nicolas
Sarkozy en 2004 pour le département, j’organiserai, avant la
fin de 2008, de véritables États généraux
de Chaville, qui permettront aux Chavillois de participer avec la
nouvelle municipalité à la mise en œuvre du projet de
ville, en le déclinant par quartier et par activité.
Maire
de Chaville, vous devrez abandonner un mandat...
Oui, bien sûr. Mon
but est de me consacrer à Chaville.
Mon mandat de député
sera pour elle, je le répète, un atout. De même,
la présidence du Sigeif (Syndicat intercommunal pour le gaz et
l’électricité en Île-de-France), pour laquelle
j’ai obtenu, en 2006, la Marianne d’Or et le prix «
Territoria » du développement durable, est utile à
la ville. Ce syndicat intercommunal assure, depuis 2002, la
réalisation de l’enfouissement des réseaux sur
Chaville.
Je devrai donc abandonner mes fonctions de conseiller général. Mais ce que j’y ai fait ne sera pas inutile. Lorsque, par exemple, à la demande de Nicolas Sarkozy, j’ai lancé la création d’un réseau « Très haut débit » couvrant l’ensemble du département, j’ai pensé aux villes pavillonnaires qui ne seraient pas desservies sans l’intervention publique, et au premier chef, à Chaville. Notez que mon successeur au Conseil général appartiendra vraisemblablement, comme moi, à la majorité départementale UMP Nouveau Centre, que je préside aujourd’hui. Là aussi, cela sera un atout pour Chaville.
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