« La crise est née avec l’immobilier, on en sortira aussi par l’immobilier. »
Président du conseil général et président de l’Epad, l’Etablissement
public d’aménagement de La Défense, Patrick Devedjian s’est voulu
rassurant quant à l’avenir du quartier d’affaires. « Malgré la crise, a-t-il déclaré, une
crise importée des Etats-Unis que nous subissons injustement, (…) aucun
des projets annoncés dans le cadre du plan de renouveau de La Défense
n’a été remis en question. »
Pour preuve, le dévoilement du nouveau projet de sir Norman Foster : un
complexe composé de deux tours. La première haute de 91 étages,
accueillera un hôtel cinq étoiles, un centre de thalasso et des
appartements ; la seconde, haute de 93 étages, des bureaux et,
également, des appartements. Elles s'élèveront au-dessus d'un vaste
socle aménagé en place publique, bordé de magasins, de boutiques, de
restaurants et de cafés ainsi que des équipements culturels, dont un
auditorium et une galerie d'art contemporain.
« L’idée est de créer, grâce à ce mélange des usages, un espace actif 24 h/24 et non pas seulement pendant les heures de travail, a souligné l’architecte anglais, surtout connu en France pour le viaduc de Millau. L’autre intérêt est que, grâce à son emplacement et à sa disposition, la tour reliera La Défense à la Seine. »
Avec ce projet, le groupe russe Hermitage se console de son échec lors
du concours de la tour Signal. La tour en forme de H dessinée par
Jacques Ferrier qu'il proposait n’avait alors pas fait l’unanimité.
Patrick Devedjian a tenu à remercier sir Norman Foster qui a eu « l’élégance d’arrêter ses tours à trois-cent vingt-trois mètres de hauteur, soit un mètre en dessous de la Tour Eiffel ».
Hermitage Plaza sera, malgré tout, le plus haut immeuble mixte jamais
construit en Europe occidentale. Sa livraison est prévue pour fin 2014.
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