Ainsi, la CGT de Goodyear à Amiens a utilisé son droit d’opposition.
Institué par la loi Fillon de 2004, celui-ci autorise un syndicat majoritaire à s’opposer à un accord, si celui-ci a été signé par des organisations minoritaires.
Opposition contre l'avis des salariés de l'entreprise qui ont voté majoritairement le projet proposé par la direction, entrainant, du coup, le licenciement de plus de 400 salariés!
D'aucun penseraient qu'il s'agit d'un droit exorbitant accordé à un syndicat extrémiste.
On peut aussi penser qu'il s'agit de la sanction d'une forme de représentativité démocratique qui place les acteurs de l'entreprise face à leurs responsabilités.
Exercice de responsabilisation qui amèneront sans doute certains salariés à y réfléchir a deux fois avant de voter CGT aux prochaines élections de leur comité d'entreprise!!
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