LA question de cette crise
est bien celle de l'authenticité des
informations financières et comptables publiées par les entreprises.
Pour mémoire, l'affaire Enron, a provoqué la
multiplication de règlementations, censées introduire la transparence financière la
bonne gouvernance des entreprises, et rétablir la confiance du public dans les
marchés:
loi Sarbanes-Oxley votée en 2002 par
le congrès américain,
Bâle2 en 2004 pour l'Union Européenne, IAS/IFRS, Loi de
Sécurité Financière, MIFID...
La
plupart des banques et établissements financiers se sont conformés à ces règlementations particulièrement contraignantes.
On voit
aujourd'hui les résultats!
C'était en
effet oublier qu'une règlementation, aussi contraignante soit-elle, ne saurait déceler les cas litigieux d'une comptabilité volontairement opaque, et que ces cas ne sauraient être dévoilés que si les cabinets, auditeurs mandatés aillent au delà de leur simple obligation de moyens.
Comment
obtenir, des informations financières complètes et véritables qui permettent,
à l'actionnaire de mesurer le risque de son investissement, au client (et, en
passant, au fournisseur) d'établir une relation de
confiance?
il n'y a d'autre solution que celle qui:
- associe la profession, via une règlementation négociée, adossée à des garanties
collectives.
En s'obligeant mutuellement, les acteurs de la profession sauront faire leur police de manière autrement plus efficace que n'importe quel organisme de contrôle règlementaire.
- s'appuie sur des cabinets d'audit qui ont obtenu leur label grace à la confiance du marché financier dans leurs résultats.
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