200 millions d'Euros, c'est le
point commun (à priori, le seul), entre deux affaires qui
appellent, à minima, à plus de gouvernance:
l'affaire de l'UIMM et de sa
caisse noire, tout d'abord, qui milite pour une transparence
comptable des syndicats, qu'ils soient ouvriers ou patronaux.
L'affaire EADS ensuite, qui milite
pour la modification statutaire de la CDC.
En effet, l'attribution au
principal établissement financier Français d'un statut
de banque à part entière, et, son corollaire, la
liberté pour l'Etat de choisir le dépositaire de ses
fonds sur le marché, serait un grand pas vers la séparation des genres.
Elle permettrait de crédibiliser
l'argument selon lequel l'achat des actions EADS n'était
motivé que par la seule incompétence de ses dirigeants!
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