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26 juin 2008

Commentaires

boic5530

Mme LAGARDE, vous délaissez un dossier : celui des (scandaleux) prêts à taux variables du CREDIT FONCIER!

L'association UFC QUE CHOISIR (Mme Elisa OUDIN) a bien expliqué ce dossier dans son excellent article du 29 décembre 2007 (voir copié collé ci-dessous); De même que le COLLECTIF ACTION contre le Crédit Foncier (forum: http://forums.collectif-action.org)

********************
Source= QUE CHOISIR du 29/12/07
Prêts immobiliers
Embrouille sur les taux variables, de Elisa OUDIN

Les prêts immobiliers à taux variable sont aujourd'hui sur la sellette. Crise des "subprimes" (crédits immobiliers à risques) aux États-Unis et multiplication en France des plaintes contre la commercialisation de prêts prétendus capés alors qu'ils ne l'étaient pas, posent plus que jamais la question des risques de ces produits.



Les "capés" ne l'étaient pas !

Des centaines et plus vraisemblablement des milliers de foyers se retrouvent dans des situations financières difficiles après avoir contracté des prêts à taux révisable non capé. Les emprunteurs mettent en cause des méthodes de vente qui les auraient faussement rassurés en leur cachant les risques encourus.
Ils ont en moyenne entre vingt-cinq et trente-cinq ans et sont fonctionnaires, conseillers en entreprise, architectes, stewards, kinésithérapeutes, assistantes sociales... et même anciens employés de banque ! Pas tout à fait le profil type « d'emprunteur aux abois », prêt à tout pour obtenir un crédit, quelles qu'en soient les conséquences. Une grande partie d'entre eux avait d'ailleurs obtenu d'autres établissements bancaires des offres de prêts à taux fixe. Pourtant, qu'ils habitent la région parisienne, Bordeaux, Aix-en-Provence, Brest, Lille, Strasbourg, etc., tous ont souscrit des prêts à taux révisable non capé du Crédit foncier de France (CFF) et du Crédit immobilier de France (CIF) dans les années 2005 et 2006. Avec l'explosion de l'Euribor (voir encadré page 42), ils voient aujourd'hui le taux de leur emprunt dépasser les 6 %, un an seulement après avoir souscrit un prêt autour de 3 %. Qu'est-ce qui a bien pu pousser ces jeunes actifs, plutôt portés vers une gestion de « bon père de famille », à souscrire des prêts considérés comme très risqués pour financer l'achat de leur résidence principale ?
Désinformation sur toute la ligne
Une « sécurité » faussement vantée par un discours lénifiant affiché d'abord sur le site Internet du Crédit foncier, qui invite ses clients à découvrir les deux prêts « Foncier Objectif i ou Foncier Immo Plus qui allient durée longue, taux attractif, souplesse et sécurité », relayé ensuite aux guichets : « L'agence de Palaiseau du Crédit foncier s'est montrée rassurante. Elle m'a assuré que le prêt révisable était "capé" à + 1,5 % » et que la seule chose qui pouvait augmenter était le nombre de mensualités de plus ou moins 20 %. Elle m'a certifié qu'en aucun cas mes mensualités ne pouvaient varier. Et a conclu : « au pire, vous perdrez 7000 euros par rapport à un prêt à taux fixe », se souvient Guillaume.
Les témoignages se multiplient, tous identiques
- Laurent, qui a souscrit auprès de l'agence de Melun du CFF, obtient l'assurance de sa conseillère que « son prêt ne présente aucun risque par rapport à un taux fixe. Même si on augmente la durée du prêt, on n'augmente pas les mensualités ». - Frédéric, qui a emprunté auprès de l'agence de Courbevoie du CFF, a même eu droit à un tableau imagé de sa conseillère : « On considère que vous avez un fromage équivalant à trente ans. Si on l'augmente de 20 %, cela fait trente-six ans. Donc, même si votre prêt augmente de 20 %, on ne touche pas à vos mensualités. C'est pour cela que le fonctionnement de votre prêt équivaut à un taux capé à 1,5 % ». - Quant à Louis (client de l'agence de Brest du CFF), face à ses interrogations répétées sur la sécurité du prêt, il obtient de la conseillère que le directeur de l'agence en personne vienne lui confirmer que le taux d'intérêt de son contrat était bien capé.
Le CFF et le CIF dans le collimateur
La plupart des plaintes concernent aujourd'hui quatre contrats du Crédit foncier (Génération i, Objectif i, Tendance J et Immo Plus) et deux contrats du Crédit immobilier de France (Sérenité 10 et Double Cap). La rédaction très technique des clauses, le renvoi, pour comprendre le contrat, dans des parties annexes, la référence à des indices difficiles à se procurer rendent ces contrats complexes à interpréter, même pour des professionnels. Or, tous les emprunteurs disent avoir reçu la garantie de mensualités constantes pendant toute la durée du prêt avec l'assurance que le taux d'intérêt est capé, pour les clients du CFF ; tant que l'allongement maximum de la durée du prêt n'est pas atteint, pour les emprunteurs du CIF. Des notes manuscrites, des messages électroniques émanant des conseillers bancaires et même l'interview d'une directrice marketing du CIF viennent à l'appui de ces témoignages. Pourtant, un an après la signature, les emprunteurs ont vu leur durée de prêt et leurs mensualités augmenter. Aujourd'hui, les victimes de ces prêts vendus comme des prêts à taux capé se trouvent confrontées à la difficulté de renégocier ou de faire racheter leur prêt pour passer en taux fixe. Des centaines de pages sur www.cBanque.com, site d'informations financières indépendant qui, le premier, a vu affluer les plaintes des emprunteurs inquiets, en témoignent. Pour le Crédit foncier de France, «on dénombrerait, en ce qui nous concerne, environ trois cents dossiers susceptibles de poser problème». L'établissement estime que ces prêts ont bénéficié d'une double sécurité: «comme la durée, la mensualité est plafonnée; elle augmentera moins que ce qu'elle aurait dû si un cap de taux avait été directement appliqué sur l'échéance, sans le cap qui existe sur la durée». Le CFF reste cependant muet sur les conditions de commercialisation de ses contrats. Un certain nombre d'emprunteurs sont parvenus à renégocier la conversion de leurs prêts en prêts à taux fixe, au taux du jour de la renégociation, ou à obtenir la suppression des indemnités de remboursement anticipé. D'autres se sont heurtés à des fins de non-recevoir. Mais, dans aucun des cas, le contrat n'a été appliqué tels que les clients disent qu'il leur a été vendu. Les taux fixes d'aujourd'hui se situant entre 1 et 1,5 point de plus par rapport à ceux de décembre 2005 et entre 0,8 et 1,2 point de plus qu'en décembre 2006, la différence se chiffre en milliers d'euros, même en cas de renégociation. Devant la multiplication des plaintes, l'UFC Que-Choisir a confirmé son intention de saisir la justice à propos de ces affaires.



Pour qui roule le crédit social des fonctionnaires ?
De nombreuses victimes de prêts à taux non capé ont été orientées vers le Crédit foncier et le Crédit immobilier de France par des courtiers ou des agences immobilières. Citons, par exemple, les courtiers Solendi, CDB Conseil, les réseaux immobiliers Nexity, National Immobilier Arthur, etc. Jusqu'à présent, les grands réseaux de courtiers comme Ace, meilleurtaux.com, n'apparaissent pas dans les plaintes.
Le nom du Crédit social des fonctionnaires (CSF) revient en revanche très souvent dans les dossiers concernant les prêts du Crédit foncier de France. Dans certains cas, ce sont même des conseillers du Crédit social des fonctionnaires qui traitent directement l'affaire et recueillent la signature du client, lequel ne rencontre à aucun moment un agent du CFF. Il est difficile dans ces conditions d'imaginer que la direction du CSF ne connaissait pas le contenu des contrats et la nature risquée de ces produits. Il s'agit pourtant d'un organisme qui clame haut et fort sa devise « On ne s'appelle pas social pour rien » et qui affirme rechercher pour ses adhérents les contrats les plus avantageux.

Elisa Oudin

Decock Hugues

Bonjour Mme la Ministre ,
lorsque vous faites une déclaration , entendue ce midi aux infos concernant les prêts revolving qu'il faut à l'avenir que soit spécifié qu'un prêt doit être remboursé ,et que pour le remboursement mensuel il est indispensable qu'une partie du capital soit pris en compte ( la moindre des choses)vous pensez sérieusement que cela soit une avancée , tout cela n'est pas très sérieux et avec mon respect je crois que vous êtes tous vraiment déconnecté de la réalité quotidienne de beaucoup de Francais .

M SLTS
H Decock

CLUZEAU

Mme LAGARDE; un vendeur de placements (placements financiers, investissements immobiliers) et de crédits immobiliers.... est à la fois JUGE et PARTIE PRENANTE! Il faut séparer ces 2 fonctions et les attribuer à des personnes séparées (indépendantes l'une de l'autre) ! je suggère que la fonction de "CONSEILLER en placement financier et immobilier" soit identifiée (officiellement reconnue) et confiée -exclusivement- à une nouvelle profession libérale... qui reste à créer! _ _ _ Ainsi un salarié d'une banque, ou d'un promoteur immobilier, ne pourra pas élaborer des simulations fiscales fantaisistes (sur 15 ou 20 ans) pour convaincre son client de signer le contrat de prêt immobilier, ou le contrat de réservation d'un bien immobilier ( défiscalisation) ! merci!

CLUZEAU

Mme LAGARDE, vous êtes pour le Marché! Alors qu'attendez-vous pour supprimer les rentes de situations? Notamment le numérus clausus, et transformer les ordres professionnels en syndicats professionnels ? _ _ _ Plus globalement, je vous suggère la réforme suivante: créer une entité de régulation (type "ARCEP") ayant vocation a réguler en matière de libérté de concurrence (son rôle: identifier et supprimer les situations de rente)! merci.

WILTORD F-Xavier

Deux questions j'ai demandé sur le blog Facebook du Président SARKOZY ce que pensait le GVT de l'interiew dâtée de 2006 d'Alan GRISPAN qui expliquait en substance que l'endettement des économies "dévelloppées" était un problème qui s'exprimait en milliards et voir en trilliards de dollars (USA) et qu'il faudrait tôt ou tard se mettre autour d'une table (G20) pour s'effacer mutuellement cerataines ardoises.
Je me pose la question de savoir pdt combien de temps les "fameux" marchés accepteront que nous payions de sept à déc de cq année les salaires des fonctionnaires par l'emprunt?
in fine comment a-t-on pu se laisser aller à dépendre à ce point de fonds étrangers car nous ne pourrons à terme éviter comme l'a tenter l'Allemagne de légiférer pour interdire certaines "pratiques" qui nous sont préjudiciables.
PS:Comment se fait il que la Russie de POUTINE ne soit pas "embêtée" par les spéculateurs serait ce une question de Polonium?

gattacieca jean pierre

pour quand votre candidature aux elections presidentielle (la france a besoins d'une femme " presidente"

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